Résultats Quiz Retraite - PER

QUIZ PER | L’heure des résultats a sonné !

Merci d’avoir joué le jeu ! Retrouvez ci-dessous, les résultats de notre Quiz sur le thème de la retraite et du Plan d’Epargne Retraite (PER) qui s’est déroulé en 3 parties.

La retraite est une tranche de vie importante. Elle se prépare bien en amont et pendant toute votre vie active. La retraite est souvent synonyme de beaux projets, d’un moment où l’on aura enfin le temps de s’occuper de soi et de se consacrer entièrement à certaines activités. C’est pour cela, qu’il est important de bien connaitre le système et de se préparer financièrement.

Les résultats

L’objectif de ce Quiz en 3 parties a été de tester vos connaissances et de vous permettre d’en apprendre davantage sur la retraite et plus spécifiquement le PER.

En cliquant sur les boutons, ci-dessous, vous trouverez les résultats et explications détaillées de nos experts pour chaque partie.

Pour aller plus loin

La retraite s’anticipe et se planifie dès que possible. Il existe de nombreuses solutions pour bien la préparer. Ces solutions dépendent de votre situation personnelle et de vos projets.

Pour tout complément d’information, nos conseillers sont à votre écoute du lundi au vendredi de 9h à 18h au 01 73 60 10 20.

Quiz Retraite PER

QUIZ | Êtes-vous à l’aise avec le PER ?

Advenis Gestion Privée organise un Quiz sur le thème de la retraite.

  • Le concept est le suivant : le quiz sera diffusé en 3 parties composées chacune de 5 questions. Une occasion pour vous de devenir incollable sur ces thématiques !
  • L’objectif est de vous permettre de tester vos connaissances de manière ludique et de vous challenger sur le thème de la retraite & du PER à travers les réponses détaillées de nos experts.

Seul ou à plusieurs… À la maison, sur la route du travail ou en direction des vacances, amusez-vous en testant vos connaissances !

À vous de jouer !!

Première Partie

Deuxième Partie

Troisième Partie

Avertissements :

Le PER est un placement à très long terme. L’épargne-retraite constituée ne sera disponible qu’au moment de la phase de liquidation de l’adhésion ou selon les cas de déblocages exceptionnels prévus par la règlementation. Risque de perte en capital.

Dispositions fiscales en vigueur au 24/10/2022 susceptibles d’évolution et dépendant de votre situation personnelle.

Préparer votre retraite avec souplesse et sérénité

Préparer sa retraite avec souplesse et sérénité

Même si la France est l’un des pays les plus redistributifs, préparer sa retraite reste nécessaire pour aborder l’avenir sereinement.  Cela demande de la planification, de l’engagement et de l’anticipation !

Comment choisir la solution d’épargne retraite la plus efficace ?

En complément des régimes de retraite obligatoires, vous pouvez épargner sur des dispositifs de retraite supplémentaire pour améliorer votre niveau de vie lorsque vous serez à la retraite.

Dans ce contexte, deux types de solutions existent :

  • L’épargne-retraite proposée dans le cadre de l’entreprise ;
  • L’épargne-retraite souscrite à titre individuel.

A fin décembre 2018, ces dispositifs d’épargne-retraite supplémentaire représentaient 237,532 milliards d’encours selon le dernier rapport de la Drees « La retraite et les retraités » de juin 2020.

Les déséquilibres actuels et prévisibles des systèmes de retraite par répartition, que ce soient la retraite de base ou la retraite complémentaire, ont favorisé le développement d’une épargne retraite supplémentaire par capitalisation.

C’est pourquoi, en 2019, la loi PACTE a bouleversé le paysage de l’épargne retraite en créant un nouveau dispositif : le PER. Il se décline en un produit individuel (le PER Individuel) et 2 produits d’entreprise (le PER Collectif et le PER Obligatoire). Le principe des plans d’épargne retraite est de bénéficier d’un avantage fiscal au versement en échange d’un blocage de l’épargne jusqu’à la retraite sauf cas de déblocage anticipé. En versant régulièrement sur son PER, un souscripteur va se constituer, en réalisant une économie d’impôts, un capital pour sa retraite dont il pourra bénéficier sous forme de rente ou de capital.

Passer de la vie active à la retraite entraîne souvent une baisse de revenus.

D’autres options existent :

Poursuivre une activité professionnelle

  • Travailler plus longtemps si vous n’êtes pas encore à la retraite ;
  • Reprendre une activité même si vous êtes déjà à la retraite.

Et/ou investir dans des solutions qui permettent de vous constituer une épargne :

  • L’assurance-vie : un placement financier qui vous permet d’épargner progressivement et à votre rythme par des versements réguliers ou non selon votre capacité d’épargne du moment ;
  • Le PEA (plan d’épargne en actions) : une solution d’épargne de long terme qui, entre autres avantages fiscaux, permet de se constituer une rente viagère exonérée d’impôt ;
  • L’immobilier :
    • devenir propriétaire de votre résidence principal vous permet de ne plus avoir de loyers à payer.
    • construire un patrimoine locatif diversifié : vous pouvez également investir dans de l’immobilier locatif (bien immobilier ou parts de SCPI) pour obtenir des ressources supplémentaires.
    • vendre son logement en viager : il s’agit de vendre son logement à une personne qui verse en échange une rente viagère au vendeur jusqu’à son décès imprévisible.

Il existe un très grand nombre de solutions et le choix entre ces différentes possibilités dépend de votre situation personnelle et de vos objectifs. Chaque option comporte des avantages et des inconvénients. Il convient d’en discuter avec un conseiller patrimonial.

Pour découvrir, l’ensemble des dispositifs existants et obtenir un conseil personnalisé, contactez-nous. Vous aurez ainsi les cartes en main pour comprendre comment préparer votre retraite au mieux, selon votre situation.

Préparer sa retraite

Préparer sa retraite et maitriser sa fiscalité grâce au PER

Pourquoi le PER est devenu le nouveau produit d’épargne retraite préféré des français ?

Réponse n°1: pour son attractivité fiscale

  • Les versements réalisés sur le PER sont déductibles des revenus imposables.
  • L’avantage fiscal retiré du PER n’entre pas dans le calcul du plafonnement des niches fiscales.
  • En cas de transmission du capital acquis aux bénéficiaires désignés, l’imposition IR et PS à la sortie est définitivement «purgée».

Réponse n°2: pour ses possibilités de transmission aux bénéficiaires

  • En cas de décès avant la clôture du PER ou avant sa transformation en rente, le capital atteint est versé aux personnes désignées dans la clause bénéficiaire.
  • En cas de sortie en capital fractionné: le capital restant est également versé aux bénéficiaires désignés.
  • Fiscalité de la transmission au conjoint : exonération totale
  • Fiscalité de la transmission aux autres bénéficiaires :

o Décès avant 70 ans : abattement de 152500 €/bénéficiaire, au-delà: taxation 20% puis31.25%

o Décès après 70 ans: droits de succession après abattement global 30.500 €

Réponse n°3: pour sa souplesse

Le PER est également plébiscité pour les choix de sorties multiples qu’il offre :

  • Des cas de sortie anticipés sont visés par la loi en cas d’accident de la vie ou d’acquisition de la résidence principale
  • Au départ à la retraite, le choix entre :

o Une sortie en rente

o Une sortie en capital unique ou fractionné

o Une sortie en rente et en capital

o Pas de sortie pour favoriser la transmission des capitaux aux bénéficiaires

Optimiser le disponible fiscal

  • Utiliser le disponible fiscal de son conjoint :

Les membres d’un couple marié ou lié par un Pacs, soumis à une imposition commune, peuvent déduire leurs versements sur leur PER dans une limite annuelle égale au total des montants déductibles pour chaque membre du couple. Cela permet à l’un des membres du couple dont les versements dépassent son plafond individuel de déduction de bénéficier d’une déduction supplémentaire dans la limite du plafond de déduction non utilisé par son conjoint ou partenaire de Pacs.

Attention: le disponible fiscal supplémentaire (15%) acquis aux indépendants (ex Madelin) ne peut être utilisé par le conjoint.

  • Utiliser le plafond non utilisé des 3 années précédentes :

L’imputation des cotisations versées au cours d’une année est opérée en priorité sur le plafond de déduction de l’année en cause puis, le cas échéant, sur les soldes non utilisés des plafonds de déduction des trois années précédentes, en commençant par le plus ancien. Soit une déduction simultanée totale maximale de 4 plafonds.

Calculer l’économie d’impôt

L’économie d’impôt retirée d’un versement sur un contrat d’épargne retraite est directement corrélée à la tranche marginale d’imposition, puisque ce sont les revenus soumis à la tranche d’imposition la plus élevée qui sont effacés en priorité. Ainsi plus le niveau d’imposition est élevé, plus l’avantage fiscal sera important. Cette économie fiscale ne rentre pas dans le calcul du plafonnement global des niches fiscales.

Exemples d’économie d’impôts

Un contribuable (1 part fiscale) percevant un salaire de 50 000 € et versant 4 000 €sur son PER en 2021
• Salaire déclaré : 50 000 €
• Salaire net imposable (-10 %) : 45 000 €
• Versement PER à déduire: 4 000 €
• Revenu net global imposable : 41 000 €
• Taux marginal d’imposition : 30%
• Économie d’impôt : 1 200 €
• Prix de revient: 2 800 €
Un contribuable (1 part fiscale) percevant un salaire de 100 000 € et versant 5 000 €sur son contrat d’épargne retraite en 2021
• Salaire déclaré : 100 000 €
• Salaire net imposable (-10 %) : 90 000 €
• Versement PER à déduire: 5 000 €
• Revenu net global imposable : 85 000 €
• Taux marginal d’imposition : 41%
• Économie d’impôt : 2 050 €
• Prix de revient: 2 950 €

Avertissements

Les avantages fiscaux sont susceptibles d’évoluer et dépendent de votre situation personnelle. Avant d’envisager le transfert d’un contrat existant vers le PER, il est recommandé de prendre en considération les conditions du contrat d’origine et de mesurer les éventuelles conséquences fiscales liées à votre situation personnelle.

Le PER est un placement à très long terme. L’épargne-retraite constituée ne sera disponible qu’au moment de la phase de liquidation de l’adhésion ou selon les cas de déblocages exceptionnels prévus par la réglementation.

Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers

Père et fils en balade

Pourquoi le PER va devenir le placement préféré des Français

Lancé le 1er octobre 2019, le PER, nouveau produit d’épargne retraite qui succède au PERP et au contrat Madelin, rencontre un franc succès auprès des Français avec l’ouverture de plus 84.000 plans d’épargne retraite en l’espace de trois mois. Quelles sont les raisons de cet engouement ? Le PER peut-il devenir le nouveau placement préféré des Français ? Le PER et l’assurance-vie sont-ils complémentaires ? Le point avec Estelle Billi, ingénieur patrimonial chez Advenis Gestion Privée. 

La crise sanitaire actuelle liée au coronavirus, qui s’accompagne d’une très lourde crise économique, a d’ores et déjà fait une victime collatérale. La réforme des retraites est en effet mise en suspens, reportée, voire purement et simplement annulée. Pourtant, pour chaque Français, la question de la préparation et du financement de sa retraite reste entière. Comment dès maintenant, est-il possible de se constituer un patrimoine pour compenser la perte de revenus lors du passage à la retraite ? L’assurance-vie ? Malgré la baisse du rendement du fonds en euros, ce contrat demeure toujours en tête de liste des placements préférés des Français. Mais, son principal intérêt est surtout de faciliter la transmission de son patrimoine grâce à une fiscalité avantageuse. A l’inverse, pour ceux qui souhaitent bénéficier de revenus complémentaires pour la retraite, le PER a une réelle carte à jouer en lieu et place de la traditionnelle assurance-vie. 

Une fiscalité avantageuse 

De fait, ce nouveau placement, qui n’a encore pas fêté sa première année d’existence, bénéficie de nombreux atouts notamment pour les ménages soumis à une tranche marginale d’imposition supérieure à 30 %. L’épargnant a en effet la possibilité de déduire de son revenu imposable les sommes versées sur ce placement pendant l’année, dans la limite de 10 % des revenus professionnels, nets de cotisations, avec une déduction maximale pour 2020 de 32.419 euros. En outre, si à l’année N, ce plafond n’a pas été atteint, il est possible de reporter ce reliquat jusqu’à l’année N+3. Un dispositif qui peut permettre à un épargnant soumis à un taux d’imposition de 45 % de déduire jusqu’à 126.000 euros sur son revenu imposable. 

Ce placement se révèle aussi très intéressant afin de protéger son conjoint. Grâce à la mutualisation des plafonds de déduction, le conjoint possédant le revenu le plus bas peut bénéficier d’un plafond plus élevé. Le PER constitue donc un outil idéal pour piloter au mieux sa fiscalité, notamment dans les cas d’importants différentiels de revenus au sein d’un couple. Moderne et souple, ce placement possède de nombreux atouts et peut être mis en place dès aujourd’hui pour profiter d’une déduction immédiate grâce au prélèvement à la source. 

Une sortie en rente favorisée 

A la différence des anciens produits d’épargne retraite, il est possible de récupérer en une seule fois l’intégralité de l’épargne issue des versements volontaires. Cette sortie en capital n’est toutefois qu’une option. L’objectif premier du PER est de faciliter voire de démocratiser la sortie en rente de son produit d’épargne.  Reste que l’investisseur peut finalement opter pour différents schémas de sorties : rente viagère, sortie en capital en plusieurs fois, ou encore sortie en rente et en capital. Mais il est crucial de bien faire attention à la fiscalité en fonction de l’option retenue.  

Pour profiter au maximum de l’effet de levier offert par ce placement, il est ainsi recommandé de privilégier une sortie en rente. En effet, si l’épargnant choisi à l’entrée de déduire de son revenu imposable ces versements, ceux-ci seront soumis au barème progressif de l’impôt à la sortie, et cela notamment dans le cas d’une sortie en capital. Même, si dans ce cas de figure, l’épargnant reste toujours gagnant car bien souvent, le taux d’imposition diminue lors du passage à la retraite. Autre atout non négligeable : il est possible en cours de vie du contrat et sous certaines conditions de récupérer le capital investi. Ainsi, même si, en théorie, l’épargne est bloquée jusqu’au départ en retraite, l’acquisition de sa résidence principale, la perte d’autonomie, le surendettement, le chômage de longue durée, etc. sont autant de motifs de déblocage anticipé du capital. Une souplesse considérable pour l’épargnant qui peut préparer sa retraite en toute sérénité tout en sachant qu’en cas de coup dur, le capital n’est pas immobilisé. 

Enfin, grâce à de nouvelles règles de transférabilité, il est possible d’y transférer son contrat d’assurance-vie ainsi que l’ensemble des placements d’épargne retraite individuelle et collective déjà acquis vers ce nouveau PER. L’objectif du gouvernement est clair : faire du PER le produit d’épargne retraite qui accompagne les Français tout au long de leur vie. La balle est désormais dans le camp des épargnants pour faire du PER une réelle et totale réussite ! 

Avertissements

Les avantages fiscaux sont susceptibles d’évoluer et dépendent de votre situation personnelle. Avant d’envisager le transfert d’un contrat existant vers le PER, il est recommandé de prendre en considération les conditions du contrat d’origine et de mesurer les éventuelles conséquences fiscales liées à votre situation personnelle.

Le PER est un placement à très long terme. L’épargne-retraite constituée ne sera disponible qu’au moment de la phase de liquidation de l’adhésion ou selon les cas de déblocages exceptionnels prévus par la réglementation.

Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers

agents immobilier

L’immobilier demeure une alternative crédible aux fonds en euros de l’assurance-vie

Dans un contexte d’érosion du rendement des traditionnels fonds en euros, les épargnants se doivent de modifier leur comportement et accepter de prendre davantage de risques pour faire fructifier leur épargne. Plusieurs voies peuvent ainsi être explorées pour dynamiser son épargne en fonction de ses objectifs d’investissement. 

L’assurance-vie a perdu de sa superbe. Dans un contexte de taux d’intérêts historiquement bas, avec des taux longs qui sont même entrés en territoire négatif au cours de l’année 2019, les rendements des fonds en euros – qui concentrent encore 80% des encours totaux de l’assurance – subissent une sérieuse érosion. Pour 2019, les taux de rendements devraient ressortir en moyenne autour de 1,40%. Certes, de fortes disparités subsistent selon les contrats et les établissements financiers. Mais le constat est sans appel : les belles heures du fonds en euros sont clairement derrière lui. Surtout, au regard de la faiblesse actuelle des taux d’intérêts, la promesse de protection du capital contre l’inflation s’avère de plus en plus compliquée à tenir. 

Accepter une plus grande prise de risque 

Dans un tel contexte, les épargnants français vont devoir repenser leur stratégie d’investissement. De fait, force est aujourd’hui de constater que sans prise de risques, il est difficile, pour ne pas dire impossible de dégager une performance réelle satisfaisante. Réaliser des arbitrages pour dynamiser son épargne devient donc une impérieuse nécessité en fonction de ses objectifs et de son horizon de placement. Or, pour l’épargnant investi sur un fonds en euros, plusieurs voies peuvent aujourd’hui être exploitées pour donner un coup d’accélérateur à son épargne et à son patrimoine sans pour autant prendre des risques démesurés. 

Attaché à l’enveloppe financière et liquide que représente son assurance, avec notamment la possibilité de racheter son capital à tout moment, l’épargnant peut tout à fait conserver ce placement. Toutefois, afin de dynamiser son rendement, il aura tout intérêt à jouer la carte d’une allocation diversifiée en plaçant une partie de son épargne sur les fameuses unités de compte. Sans aller sur des supports en actions, soumis aux aléas des marchés financiers, l’investisseur qui souhaite maîtriser son risque pourra miser sur des supports immobiliers de types SCPI, SCI voire OPCI qui sont d’ores et déjà disponibles sur un grand nombre de contrats d’assurance-vie. Avec un rendement moyen de 4,5%, les SCPI constituent en effet une alternative sérieuse et crédible au traditionnel fonds en euros de l’assurance-vie dans le domaine de la Gestion Privée. 

Donner sa chance au nouveau PER 

L’épargnant dont l’horizon de placement s’inscrit sur le long terme pourra, quant à lui, se laisser tenter par le tout nouveau Plan d’épargne retraite (PER), entré en vigueur dans le cadre de la récente loi Pacte. Le PER présente en effet plusieurs atouts majeurs. Il offre ainsi un réel avantage fiscal à l’entrée puisque les versements volontaires sur ce produit peuvent être déductibles du revenu imposable. Déjà intéressant pour les épargnants avec un taux d’imposition supérieur à 30%, ce produit demeure encore plus attractif pour les personnes fortement fiscalisées, entre 41% et 45%. Transférer son capital d’une assurance-vie vers un PER permet donc à l’investisseur de bénéficier à la fois d’un gain fiscal à l’entrée et d’une capitalisation plus importante. 

En outre, la gestion à horizon offerte par le PER apporte à l’épargnant une sécurisation progressive de son capital à l’approche de l’âge de la retraite. Une bonne option également pour un jeune épargnant qui lui permet ainsi de bénéficier d’une gestion plus dynamique et, au fur et à mesure qu’il s’approche de la retraite, de profiter d’une sécurisation de son épargne. 

Investir dans l’immobilier en direct 

Pour l’épargnant qui a besoin de revenus récurrents à plus ou moins court terme, il aura, pour sa part, tout intérêt à sortir de cette enveloppe d’assurance-vie et d’arbitrer pour une solution immobilière en direct. Une alternative qui doit lui procurer des revenus complémentaires réguliers avec une prise de risque maîtrisée. Dans ce cas de figure, l’investisseur devra privilégier l’immobilier géré, à l’image des résidences étudiantes. Ce type d’investissement présente en effet un double avantage : une absence de gestion du bien immobilier d’une part et, de l’autre, la perception d’un rendement régulier. En outre, l’épargnant pourra bénéficier de la fiscalité particulièrement avantageuse du dispositif LMNP (Loueur en meublé non professionnel). 

Tout en restant sur le segment de l’immobilier, l’investisseur peut aussi opter pour la SCPI de rendement. Et pour les épargnants soumis à des tranches marginales d’imposition supérieures à 30%, privilégier des SCPI investies à l’étranger constitue également une bonne option, notamment pour limiter la pression fiscale sur ses revenus. Ainsi, l’épargnant passera de 1% voire 1,4% de rendement en moyenne sur le fonds en euros à 4% sur ces solutions immobilières. Tout en s’évitant les tracas classiques propres à la gestion de l’immobilier.  

Quelle que soit la solution d’investissement retenue, vu le contexte financier qui pénalise le fonds en euros, les épargnants doivent se faire une raison. Il est aujourd’hui impératif de changer de psychologie et de manière d’investir. Accepter de prendre des risques mais sécuriser est désormais, plus que jamais, une condition sine qua non pour faire fructifier durablement son épargne.